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Industrie de la métallurgie

Nouvelle convention collective de la métallurgie

La CGT ne signe pas un tel recul social !

Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT, juin 2022

Un recul social sans précédent depuis 45 ans !

Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT, octobre 2022

Tous ensemble, pour obtenir un nouveau système de classification

Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT, janvier 2024

Quel contexte et quels enjeux ?

Sud Industrie, novembre 2022

2024 : NAO, NCC, tous concernés

La CGT Safran, janvier 2024

Etat des lieux (mars 2024)

3,1 millions de salariés

Environ 33% d'intérimaires.

Et pour les salariés "directs" 92% en CDI, 8% en CDD

Seulement une embauche sur deux en CDI.

Une branche qui fait beaucoup de sous-traitance 

 

 

6 Conventions Collectives Nationales :

  • Métallurgie - IDCC 3248

  • Bijouterie, joaillerie, orfèvrerie - IDCC 567

  • Service Auto - IDCC 1090

  • Machine agricole - IDCC 1404

  • Frigorifique - IDCC 1412 

 

Une partie des différents corps de métiers de la métallurgie :

  • Fonderie

  • Soudure

  • Usinage

  • Manutention

  • Technicien

  • Mécanicien

  • Électronicien

  • Ingénieur

  • Agent de maitrise

  • Finitions

  • Orfèvre

  • Commercial

  • Administratif

  • Entretient

  • Contrôle des pièces

  • Monteur

 

Spécificité patronale :

UIMM est la grosse fédération du patronat de la métallurgie.

La plus puissante fédération patronale du MEDEF.

 

Les différents secteurs et leurs grosses entreprises :

  • Aéro : Airbus, Arianespace

  • Automobile : Renault, PSA

  • Bijouterie, joaillerie, orfèvrerie : Timex

  • Naval: Chantier de l'Atlantique, Naval Group

  • Ferroviaire : Alstom

  • Fonderie : Arcelormittal, Areva, GE, Alstom, Mann

  • Electro : Bosch, SEB

  • Mécanique : Tefal, SKF, Valéo, Shaeffler

  • Service Auto : Tout les constructeurs, Speedy, Midas, (Voir UNIDEC pour les auto-écoles)

  • Machine Agricole : John Deer, KUHN

  • Frigorifique :

 

Implantation des syndicats de travailleurs :

 

  • CGT-FTM : 49 370 syndiqués, dont 9 100 isolés (18%)

2 600 syndicats sur toute la france, un total de 4 000 bases (sections syndicales et syndicats confondus)

Seuls 398 syndicats ont plus de 30 syndiqués (15%), la faute au syndicalisme d'entreprise. Cela pose un gros problème de vie syndicale, qui est avec moins de 30 syndiqués difficilement démocratique, active, sérieuse et ouverte à la syndicalisation de la branche.

38% des syndicats (980) ont moins de 5 adhérents !

 

Sur les 398 syndicats de plus de 30 syndiqués, on compte 389 syndicats comprenant entre 30 et 250 syndiqués, 6 comprenant entre 251 et 400 syndiqués, 2 syndicats entre 401 et 550 syndiqués et 1 de plus de 551 syndiqués.

Dans les syndicats de plus de 30 syndiqués, on retrouve 25 USTM ou syndicats locaux, et 55 syndicats multipro ou individuels. Ils représentent respectivement 6% et 13% des syndicats de plus de 30 syndiqués, mais les USTM ou syndicats locaux (qui sont les seuls construits sur le modèles de syndicats d'industrie) représentent alors 1% des syndicats de la fédération (si on suppose que tout les syndicats locaux ou USTM ont plus de 30 adhérents, ce qui est probable compte tenue du périmètre même de ces syndicats). On peu noter que les syndicats les plus importants (> 250 syndiqués) sont issus des grosses entreprises du secteurs, et particulièrement des établissement de montage qui comprennent une grande concentration d'ouvrier (4 syndicats chez Renault, et 1 à Airbus, à Schaeffler, à Arcelormittal). Deux d'entre eux sont des syndicats locaux, celui du Finnistère et celui du Bas-Rhin (comprenant plus de 2 000 syndiqués).

 

Lors du 42eme congrès, on note une orientation vers les syndicats locaux de branche:

"Développer les Syndicats Locaux Métaux en Territoire : 

38 % des syndicats ont moins de 5 adhérents. Cela pose la question de la Vie Syndicale et de l’animation dans ces petites bases qui restent fragiles. A cela s’ajoute la complexité dans la gestion d’un syndicat qui devient de plus en plus lourde, avec des obligations comptables, d’administration et de responsabilité juridique, qui prennent un certain temps et des moyens humains. La création de syndicats locaux en territoire, permet une mutualisation des moyens par le regroupement des sections syndicales dépendant directement du syndicat local et donc de pouvoir également bénéficier en tant que syndicat d’une partie de la cotisation (33 %)."

Et dans les engagements:

"S’engager par nos outils USTM à créer les conditions de syndicats locaux de la métallurgie pour rassembler les isolés métaux afin de mieux les organiser, mieux les informer et répondre à notre ambition un syndiqué/un syndicat."

 

  • FO Métaux : constitué d'environs 20 000 syndiqués, syndicats locaux de branche

 

  • SUD Industrie : présent sur certains sites de la Métallurgie, mais englobe tout les secteurs du secondaire tout en ayant peu de syndiqués. On peux cependant y retrouver une influence SR (cf. Utopique)

Les 4 branches rattachées à la fédération de la métallurgie

Mensuel des métallo n°74, Fédération des Travailleurs de la Métallurgie (FTM) CGT, mai 2023

Machinisme agricole

Mensuel des métallo n°68, FTM CGT, novembre 2022

BJOC : une industrie qui brille

Le journal FO Métaux, mars 2022

Apprenti

Face au piège des « compétences » patronales, faisons reconnaître les Diplômes nationaux !

Tract des Jeunesses Syndicalistes pour la métallurgie, février 2024

L'histoire nous enseigne

Les métallos en leur siècle,

Fédération FO de la métallurgie, 1996

La Fédération CGT des Métaux depuis 1945, Audience et Organisation,

Revue Travail et Emploi, n°70, 1997

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Nos défaites s’expliquent principalement par un réflexe de repli sur soi. Ce site a donc pour vocation de redonner une dynamique de double besogne à notre syndicalisme, en l’ouvrant à l’action de toute la branche professionnelle. Il le fera en informant sur l’action des syndicats et des fédérations quand ils sortent de la logique institutionnelle. Il offrira des analyses de la branche professionnelle pour former un maximum de prolétaires à la future gestion. Il n’agira pas comme substitution aux syndicats et aux fédérations, mais il les aidera, au contraire, à retrouver leur raison d’être et à renouer avec le syndicalisme d’industrie.


Ce site est enrichi par les réseaux d’industrie animés par les CSR et destinés à mutualiser nos réflexions et à collectiviser nos connaissances. Les réseaux d’industrie ne regroupent pas que des militants syndicalistes révolutionnaires et sont ouverts à toutes celles et tous ceux qui veulent redonner une finalité socialiste à leur syndicalisme.

 

Nous vous invitons donc à nous faire parvenir tous les documents qui vous apparaissent  pertinents pour faire vivre le syndicalisme d’industrie.
 

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