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Depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, le 9 juin 2024, le pays est en ébullition, face à une possible arrivée au pouvoir de l’extrême droite.
La constitution du Nouveau Front populaire a redonné un peu de vigueur à quelques vieux mythes sociaux-démocrates, au détriment d’une vraie réflexion matérialiste et d’une stratégie antifasciste conséquente.

Voici quelques éléments de réflexion pour la bataille à venir.

illustration_pour un antifascisme de classe CSR.png

Offrons une alternative
immédiate à notre classe !

"Il nous faut proposer autre chose, offrir des perspectives d’organisation de la vie sociale ici et maintenant, bien au-delà des entre-soi affinitaires ou identitaires dont les codes divisent, excluent et repoussent le prolétariat, quand il faut, au contraire, l’unifier.
L’urgence, c’est de revitaliser les unions locales de syndicats et les Bourses du travail. Il nous faut en faire des contre-municipalités ouvrières, les bases arrière d’un mouvement syndical qui se redynamise dans un antifascisme porté non pas par la peur mais par l’espoir et l’enthousiasme de construire concrètement notre émancipation."

Le prolétariat va-t-il se suicider ?

"Les appels se multiplient pour faire barrage électoralement à l’extrême droite. Beaucoup font référence au Front Populaire, à l’Union de la Gauche, expériences qui ont toujours produit un renforcement de l’extrême droite. Car la petite bourgeoisie de Gauche est intégrée aux institutions capitalistes. Son programme social est donc limité, car il est difficile de critiquer le système capitaliste tout en le gérant au quotidien.


Alors oui, il faut faire barrage à l’extrême droite et utiliser le bulletin de vote comme tactique, à court terme, pour choisir le moins pire.

Mais il faut surtout nous appuyer sur une vraie stratégie antifasciste porteuse d’une rupture avec le système capitaliste."

illustration_cgt_travail_liberte.png
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