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Invitation au camp d'été 2025 des CSR​

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En version PDF                      ​

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Venez nombreux·ses, avec vos expériences diverses, votre énergie et votre volonté de rejoindre un projet révolutionnaire qui prépare une société libérée du capitalisme, transformée par le syndicalisme, par le travail !

Avec solidarité,

Les Comités syndicalistes révolutionnaires


En pratique


    - Le camp se tiendra dans un cadre naturel, accessible en transport en commun ou en voiture. On peut venir vous chercher en gare ou aéroport proches !


    - Des structures d’accueil seront mises en place pour garantir l’accueil de toutes et tous dans des conditions respectueuses des besoins de chacun.e (nourriture végétarienne, activités adaptées aux enfants, douches et WC secs, etc.).

Formulaire d'inscription : https://framaforms.org/camp-dete-csr-2025-1736100773  

Ou contactez-nous par mail à l’adresse suivante : syndicalistes@gmail.com


Programme


    - Des discussions et formations menées par des syndicalistes, des militant·es, des éducateur·ices, des travailleurs·es engagé·es.
    - Des activités pour les enfants, des ateliers créatifs, des jeux collectifs, du théâtre, de la musique et plus encore.
    - Des moments de détente autour d’un feu de camp, des repas partagés et des échanges conviviaux.

 

Cette année, notre camp sera rythmée par deux rubans afin de laisser encore plus de place aux moments de sociabilité, loisirs et détente. Un vrai camping syndicaliste !

 

Le ruban 1 est composé de formations sur la pratique syndicale qui se déclineront aussi selon les besoin et envies des camarades présent·es au camp, et de leurs savoirs et qualifications. Ces moments auront lieu le matin, idéalement en petits groupes, et pour permettre aux non-participant·es d'avoir un réveil échelonné sur la matinée.

 

Le ruban 2 est composé d'intervention de syndicalistes, chercheur·ses et artistes en après-midi ou en soirée dont voici le programme (encore en ébauche) :

Samedi 12 juillet

Le rôle de la presse indépendante dans la contre société, avec Guillaume (Rapport de Forces), Helène Richard (Monde Diplomatique) et Nicolas de la Casinière (La Lettre à Lulu)

Les médias sont victimes d’une concentration politico-financière de plus en plus accentuée. Cette évolution facilite l’influence grandissante de l’extrême droite dans la presse, les chaînes câblées, mais aussi sur internet. 

Il y a donc urgence pour le mouvement ouvrier de réinvestir collectivement ce terrain où se joue une partie de l’hégémonie culturelle. Nous laisserons la parole à trois expériences, relevant de trois types de canaux d’expression. 

Dimanche 13 juillet

L'action syndicale dans l'industrie des énergies (EDF-GDF), un exemple de contrôle ouvrier, avec Stéphane Sirot (Professeur d'Histoire à l'université de Cergy Pontoise, membre du conseil scientifique de l'IHS-CGT).

 

La nationalisation de la production des énergies en 1946 fut réalisée sous l'impulsion de la CGT. Il ne s'agissait pas seulement de garantir à la population l'accès à un service régulé, de qualité et accessible. Cette victoire offrit aux salariés de la branche un statut unifié. Ils bénéficièrent désormais de 1% du chiffre d'affaire des entreprises publiques pour financer leurs activités culturelles : Tourisme social et colonies de vacances, activités sportives, festivals, soutien à la production artistique,...

Cette histoire demeure une réalité pour nombre de familles et un exemple pour toutes les autres professions.

 

 

Dimanche 13 juillet

Qu'est-ce que le syndicalisme révolutionnaire ?, avec des camarades des CSR et Stéphane Sirot

L'histoire du syndicalisme révolutionnaire reste aujourd'hui largement méconnue. Ce courant politique qui est pourtant aux origines de la structuration des organisations syndicales actuelles, a été l'école de formation de lutte et de théorie de plusieurs générations de nos ancien·nes, les a outillé pour construire matériellement les bases de nos solidarités actuelles : unité du salariat, conventions collectives, congés payés, Sécurité Sociale.

Nous vous proposons de retracer cette histoire épique, qui nous donne encore aujourd'hui une stratégie et des outils pour agir au quotidien pour la révolution. Reprendre en main nos vies et notre travail passera par construire une contre-société animée par la stratégie SR !

 

Lundi 14 juillet

L'Expérience zapatiste, avec

  • Bernard Duterme (Directeur du Centre Tricontinental, directeur de la collection « Alternatives Sud » aux éditions Syllepse, auteur de « Indiens et zapatistes » et coordinateur de « Zapatisme, la rébellion qui dure ».

  • Xavier de la Vega (Economiste et journalisme franco-mexicain, ancien DS CGT à la revue Sciences humaines, actif dans le Comité de Soutien aux Peuples du Chiapas en Lutte en 1995)

  • Laurent Joly (militant dans les comités de solidarité avec l'Amérique Latine, en contact avec l'EZLN en 1991, actif au CSPCL en 1995)

Le premier janvier 1994, l’EZLN s’empare de plusieurs villes du Chiapas. Cette révolte intervient le jour de l’application de l’accord de libre échange commercial entre le Mexique et l’Amérique du Nord. Cette démonstration de force ne relève pas d’une action symbolique inscrite dans la dynamique « altermondialiste » des années 1990. Elle vise à inciter les populations indiennes et populaires de tout le pays à s’organiser sur une base autonome, face aux États. 

Depuis une trentaine d’années l’EZLN et les communautés du Chiapas développent des expériences d’autogouvernement, en multipliant les espaces d’émancipation : éducation populaire, coopératives de production, expressions culturelles, expérience d’auto-émancipation des femmes, …

Nous débattrons de cette expérience, de son impact et de ses apports mais aussi des contraintes et des limites qui se dressent face à cette démarche d’émancipation intégrale.

 

Mardi 15 juillet

Aucune intervention sur la journée pour pouvoir prendre de grands moments collectifs : jeux,  baignade, randonnée, selon nos envies !

Mercredi 16 juillet

Littérature prolétarienne et sociale, avec Jean Pierre Levaray (ouvrier dans la chimie et militant CGT, fondateur du fanzine et label anarcho-punk On a faim !, auteur de théâtre et de romans) et d'autres auteur·ices

La presse syndicale a servi, à des générations de militants ouvriers, d’outil de conquête et de maîtrise d’une expression écrite. Une expression qui se voulait avant tout revendicative. Mais elle ouvra la porte à une démarche plus littéraire, théâtral ou poétique. 

Cette dernière fut théorisée, souvent dans le sillage du syndicalisme révolutionnaire, par des auteurs revendiquant leur appartenance de classe pour affirmer une littérature « par soi et pour soi ». Ces « écrivains prolétariens » ont produit une descendance.  

Au moment où les écrivains « transclasses » nous saoulent de leurs problèmes existentiels, nous proposerons à Jean Pierre Levaray de nous exposer son parcours littéraire inséré dans sa sociabilité de prolétaire.

 

Mercredi 16 juillet

Soirée-débat : réunification syndicale dans l'éducation - avec des camarades CGT, SUD et FSU, animé par le réseau d'industrie Éducation des CSR

La réunification syndicale en une confédération capable d'accompagner une grève générale et de gérer l'organisation du travail dans la société est un des axes majeurs de la stratégie du syndicalisme révolutionnaire. L'accélération des discussions entre CGT et FSU en vue de bâtir "une maison commune" place la branche de l'éducation comme un des principaux terrains d'expérimentations d'une réunification concrète. Mais le parcours reste semé d'embûches, d'autant que Solidaires, FO et la CNT sont aujourd'hui éloignées de ce processus. 

A partir d'un texte produit par notre tendance, nous souhaitons faire discuter des syndicalistes d'étiquettes différentes pour mettre en relief les enjeux de cette réunification indispensable, à partir du travail concret dans chaque syndicat local. 

 

Jeudi 17 juillet

Éducation émancipatrice et syndicalisme révolutionnaire, avec Gaëtan Le Porho, professeur de philosophie, adhérent de la CGT et des CSR et auteur de « Syndicalisme révolutionnaire et éducation émancipatrice »

L'école a toujours été l'objet d'une lutte : lieu d'émancipation ou lieu de formatage des jeunes travailleur·ses ? Dans les années 1920 et 1930 de nombreux·ses syndicalistes, dont Marie Guillot, institutrice et figure fondatrice des Comités syndicalistes révolutionnaires, voulaient lier la pédagogie de rupture avec un projet social alternatif au capitalisme. Le syndicat était le lieu de recherches expérimentales et théoriques pour former des individus capable de constituer une société juste et solidaire. Et aujourd'hui, qu'en reste t-il ? Et quelle place pour les militant·es et travailleur·ses de l'éducation ainsi  que de l'interprofessionnel dans ce projet ?

 

Jeudi 17 juillet

Borrokan, comment gagner une grève féministe, présentation par Laura et Baptiste du réseau Syndicalistes, traducteur·ices de la brochure

Des grèves féministes victorieuses en série : c’est ce qu’a réussi à réaliser l'organisation syndicale basque ELA. Récits et analyse pour comprendre les clés du rapport de force instauré par ce syndicat au fonctionnement original… et qui a de quoi nous inspirer pour organiser un féminisme puissant et vivifiant au sein de notre classe.


Vendredi 18 juillet

Temps collectif en réseaux d'industrie et soirée concert pour terminer le camp !

 

 

Présentation de la brochure

 

Au Pays basque Sud, le syndicat ELA a su se donner les moyens de remporter de nombreuses victoires face au patronat. Avec son refus du dialogue social et sa caisse de grève permanente, cette confédération sait tenir des grèves longues de plusieurs mois, y compris dans les secteurs les plus précarisés.

Les métiers les plus précaires sont aussi souvent les plus féminisés. C’est le cœur des deux luttes racontées dans ce livre, qui donnent à voir comment un syndicat s’engage dans une démarche féministe et fait de la lutte contre le patriarcat une priorité concrète.

Que ce soit avec les avancées obtenues dans la longue lutte des maisons de retraite de Biscaye (378 jours de grève), ou dans la bataille pour supprimer l’écart salarial entre le nettoyage des bureaux (très féminin) et le nettoyage des rues (très masculin), on peut dire que la méthode ELA porte ses fruits. Les milliers de travailleuses engagées dans ces conflits y ont gagné des augmentations de salaire spectaculaires, de meilleures conditions de travail… et bien souvent une prise de conscience féministe.

Dans ce livre, les grévistes racontent la dignité qu’elles ont conquise par l’organisation collective, et Onintza Irureta Azkune (journaliste) et Aiala Elorrieta Agirre (économiste) donnent des clés pour comprendre ces luttes victorieuses au Pays basque, à destination de tous·tes les syndicalistes et féministes qui voudraient s’en inspirer."

Autres moments : organisation du camping, vie collectives, temps en réseaux d'industrie, concerts et soirée artistiques, etc...

Texte de l'invitation

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